La revégétalisation du Littoral de Sainte-Luce entre dans la Seconde Phase
La Ville de Sainte-Luce réaffirme son engagement envers l’environnement avec le lancement de la deuxième phase de son projet de revégétalisation du littoral. L’objectif… restaurer près de 5 400 m² de côtes d’ici 2027 pour préserver la biodiversité locale, lutter contre l’érosion et protéger les sites de ponte des tortues marines. Ce projet vise également à sensibiliser la population aux enjeux écologiques. - Pourquoi revégétaliser le littoral ?
Les côtes de Sainte Luce sont menacées par les intempéries et les activités humaines. Face à l’érosion croissante, la nature elle-même, propose une solution : la végétation littorale. - Un rempart naturel contre l’érosion
Les racines des plantes stabilisent les sols, limitent le ruissellement et protègent nos côtes des vagues. - Un refuge pour la faune locale
Les arbres créent des zones de nidification protégées pour les tortues marines, régulant la température des sites de ponte. Une végétation dense limite l’érosion des sols, réduisant le dépôt de sédiments qui menace les récifs coralliens. - Un habitat pour de nombreuses espèces
Oiseaux, lézards et insectes trouvent refuge dans cette barrière végétale, les protégeant des prédateurs. - Un cadre de vie agréable pour tous
L’ombre des arbres améliore le confort des usagers des plages, offrant protection contre la chaleur et les UV. - Impliquer la population pour un projet durable
La réussite de cette initiative repose sur la sensibilisation et la participation active de tous. - Des actions éducatives avec les scolaires
Chaque année, des demi-journées de sensibilisation seront organisées avec les écoles, où les enfants suivront une zone de plantation et découvriront le rôle crucial de la revégétalisation à travers des activités pédagogiques et un programme ludique et interactif : - Une mobilisation de la population
En plus des interventions scolaires, des rencontres citoyennes rassembleront associations locales, riverains et parents d’élèves volontaires pour une action intergénérationnelle, renforçant l’attachement au projet de revégétalisation. Grâce à cette dynamique collective, Sainte-Luce se dote d’un littoral plus résilient et d’un cadre de vie préservé pour les générations futures. - Qui va assurer l’opération ?
La Pépinière EARL Syntropique va poursuivre les plantations initiées sur le littoral de Sainte-Luce entre 2022 et 2024. Spécialisée en agroforesterie tropicale, la pépinière joue un rôle actif dans la restauration des milieux naturels en Martinique. La méthode syntropique, permet la (re)construction d’un sol vivant. Les plantations se développent sans intrants chimiques, en puisant directement ce qui leur est nécessaire dans le sol riche en matière organique et en biodiversité. Cette méthode consiste à planter densément, en une succession de plantes de différentes strates, permettant de reconstruire rapidement un écosystème abondant. La flore ainsi recréée permet de protéger la biodiversité du milieu naturel. Chiffres Clés Un projet de la municipalité, et co-financé par les Fonds Verts • 2023 -2024 Fonds Verts : 48 591 € 2939 m2 revégétalisé Mairie : 17 309 € 10 zones Total : 65 900 € 1000 arbres + des plantes auxiliaires • 2025 – 2027 Fonds Verts : 197 450 € 5400 m2 à revégétaliser Mairie : 49 370 € 10 zones Total : 246 850 € 2000 arbres + des plantes auxiliaires • Total des surfaces restaurées d’ici fin 2027 : 8 300 m² Le projet de rénovation de l'église
Les travaux de rénovation ont débuté au mois de Septembre 2013. La reconstruction d'une église est sans conteste un défi de taille dans la vie d'une commune. C'est pourquoi, ce projet de réhabilitation a suivi un long processus de réflexion. La pose du clocher, le Jeudi 23 Octobre 2014, a marqué une étape importante dans le projet de reconstruction de l'église. En effet, une des caractéristiques de l'église, est sa toiture en cuivre, qui renforce l'originalité de l'église. Les experts garantissent la durée de vie de cette toiture, à plus de 100 années. Un bâtiment accessible et adapté aux personnes handicapées.La municipalité a souhaité offrir une capacité d'accueil en adéquation avec les besoins de la population qui est en pleine expansion. A terme, le nouveau bâtiment aura une capacité de 657 places, soit 160 places supplémentaires. Les travaux de reconstruction visent également à améliorer les conditions d'accueil et de confort de la structure. En effet, l'éclairage a été totalement revue, afin d'assurer une lumière uniforme dans toute la structure et au niveau du choeur. La ventilation de l'édifice a également été totalement étudiée, ce qui explique l'absence de faux plafond. Garantir la sobriété d'antan, est un des axes suivis lors des travaux.Les murs en pierre ont été confortés. Le bois qui a été utilisé pour l'ensemble de l'édifice, est le même utilisé pour le choeur. Tout a été mis en oeuvre pour supprimer toute barrière. L'ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment est desservi par un cheminement piéton, adapté aux personnes à mobilité réduite. La loi de 1905, concernant la séparation de l'Eglise et de l'Etat a fait de chaque commune l'unique propriétaire non seulement de tous les lieux de culte paroissiaux existant à l'époque sur son territoire, mais aussi de tout le mobilier qu'ils renferment. L'entretien et la conservation du tout incombent donc aux seules municipalités qui ont en outre obligation de veiller à la sécurité des locaux, extérieurement comme intérieurement. Le mauvais état du clocher et de la bâtisse, laissaient planer la menace de chutes de matériaux sur les usagers. Qu'est ce qui a été réalisé ? La rénovation comprend différents types de travaux : - Le renforcement des fondations en utilisant des éléments en maçonnerie et en béton armé de la structure visant à améliorer la résistance aux séismes et aux cyclones.
- Remplacement total de la charpente et de la couverture.
- Démolition et remplacement du clocher par une structure plus légère.
- Reprise des menuiseries
- Reprise générale de l'électricité
- Reprise générale de la peinture
- Création de sanitaires dans la sacristie
- Extension de l'Eglise coté Est pour augmenter la capacité
Le coût global des travaux s'élève à 2 600 000 euros.
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Suite à l'usure du temps, mais surtout aux effets de Dean et du tremblement de terre, l'église de Sainte-Luce s'est retrouvée fragilisée. D'importantes infiltrations d'eau se produisaient à l'intérieur de l'église lors des pluies.
La décision a donc été prise de la rénover. L'église de Sainte-Luce avait besoin d'une rénovation complète. La toiture souffrait de vétusté et n'assurait plus l'étanchéité nécessaire. La charpente présentait de nombreux éléments défaillants et les murs en pierre étaient fortement dégradés.
HISTOIRE DE LA PAROISSE 1684 : L'existence de la paroisse est officiellement reconnue 1817 : L'église est détruite par un violent cyclone 1826 : Reconstruction de l'église 1857 : Travaux d'agrandissement 1860 : Agrandissement et remis à neuf Au milieu du XXe siècle, une extension a été réalisée sur les deux bas cotés. 1984 : La couverture en tuiles a été remplacée.
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